Panorama de l’écosystème startup au Québec et comment la collaboration est essentielle à son essor


Le 24 janvier dernier, les acteurs et actrices de l’écosystème québécois de soutien aux jeunes pousses entamaient leur ascension du Sommet des accélérateurs 2022. La thématique de cette première journée d’ascension, « Recherche et perspectives », avait comme objectif de rendre davantage visible et intelligible l’écosystème startup du Québec.

En ouverture de la journée, Alexandre Guindon, directeur général de 2 Degrés et Jane Somerville, directrice générale de District 3 ont présenté un projet collaboratif dont l’objectif était de présenter en fin de Sommet une déclaration commune. Cette démarche se veut une première étape vers le développement d’un mécanisme de collaboration écosystémique.

Par la suite, Paule De Blois, présidente-directrice générale de l’entreprise Axelys, anima un panel sur les fondements et l’utilité d’un écosystème startup en 2022 composé de Louise Hénault-Éthier, directrice du Centre Eau Terre Environnement et professeure associée de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), Éléonore Jarry-Ferron, associée chez BrightsPark Ventures et cofondatrice de Front Row Ventures ainsi que de Pierre Graff, président-directeur général du Regroupement des jeunes en chambre du commerce. Leurs échanges confirmèrent l’importance de laisser les startups butiner d’elles-mêmes d’expertise en expertise et de mettre à leur disposition tout le nécessaire pour le faire.

La deuxième séance portait sur le potentiel de la recherche pour le développement de l’écosystème et l’importance de concevoir les bons outils pour la rendre accessible. Alexandra Ferland, chargée de projet des espaces de collaboration chez MAIN, donnait comme exemple la difficulté pour les startups et les structures qui les accompagnent d’avoir accès à des données à jour susceptibles de faciliter leur mobilité dans l’écosystème. C’est dans cette perspective que Guillaume Courcy, directeur de l’Innovation chez Bonjour Startup Montréal, présente ensuite la plateforme Radar qui sera lancée prochainement. La plateforme Radar a comme objectif de rendre plus visibles les startups ainsi que les ressources en accompagnement et en financement disponibles.

La séance a aussi permis le dévoilement du rapport « Incursion dans l’écosystème startup des régions du Québec ». Ce rapport présente une synthèse des résultats des neuf premières recherches universitaires sur le terrain coordonnées par MAIN, en partenariat avec l’Université de Sherbrooke et Mitacs, ainsi que des chercheurs et étudiants de l’UQÀM, l’UQAC, l’UQTR et HEC Montréal. Le rapport Incursion présente des informations pertinentes concernant les déterminants de l’accompagnement, les attentes en matière d’accompagnement, l’accès au capital de risque, les perceptions du succès et l’état des collaborations actuelles.

La dernière conférence de la journée était un atelier collaboratif qui explorait comment dépasser les limites de son modèle d’affaires grâce à la collaboration. L’atelier était animé par Valérie Grandbois, professeure en entrepreneuriat technologique à l’Université de Sherbrooke, et Rosanna Schropp, candidate au doctorat à l’Université du Québec à Montréal. Les participant.e.s de l’atelier ont pu prendre conscience de leur pouvoir et de leur impact sur l’écosystème en tant que représentant.e.s de leur région et du potentiel de la collaboration pour leur organisation.

Cette première journée d’ascension nous a bien fait comprendre l’importance de porter des actions ancrées dans la donnée probante, mais portées par des perspectives et des rêves communs afin de mieux collaborer et développer un écosystème startup toujours plus nourricier.

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