Partager connaissances et expertise afin d’amener vers le haut les possibilités d’accompagnement


La première séance de la troisième matinée, dédiée aux programmes et initiatives écosystémiques prometteuses, a été l’occasion de découvrir le travail de Charles Plant, fondateur et directeur général de The Narwhal Project, Oscar Ramirez, fondateur de digiole et Startup Commons et Jesse Rodgers, co-fondateur de Eigenspace. Plusieurs éléments ont émergé de ces présentations parmi lesquels nous avons noté : les besoins d’accompagnement des startups changent selon leurs stades de développement, l’importance d’une vision partagée par les acteurs et actrices qui collaborent, de l’interopérabilité de l’écosystème, et les avantages qu’offrent une participation exécutive de la part des accélérateurs au sein des startups qu’ils tentent d’aider.

Ensuite, dans l’optique de soutenir le développement et le déploiement de produits et services pour les startups, Jane Somerville, directrice générale chez District 3 Innovation a présenté un Modèle d’évaluation de l’entrepreneur.e qui est basé sur les compétences.

Les participant.e.s ont également eu la chance d’écouter Félix Grenier, de Grenier Stratégies, qui à son tour, a souligné l’importance de l’accompagnement des jeunes entreprises innovantes québécoises par les différent.e.s acteurs et actrices de l’écosystème québécois. Il précise qu’il est essentiel de mobiliser les expertises déjà présentes dans nos territoires, afin de bâtir un ensemble d’interactions humaines. Quant à lui, Bryce Nagels, conseiller en incubation pour Zone Agtech, souligne l’importance de l’accompagnement afin de mettre les bons acteurs et actrices en contact avec les uns et les autres. Morgan Guitton, de Cycle Momentum, va dans le même sens et ajoute que chaque expertise se doit d’être maintenue et exploitée à son plein potentiel, plutôt que de se diviser en tentant, par exemple, de reformuler son identité.

Enfin, le dernier conférencier a été très généreux avec ses mots. Pour Grégory Hersant, coordonnateur au soutien à la recherche au sein du réseau des CCTT Synchronex, la collaboration est synonyme de renoncement. Bâtir des collaborations, c’est bâtir des relations humaines, c’est créer un ensemble humain. La validation doit être le pilier de toute collaboration. C’est ce qu’il appelle le ONE on ONE.

La conclusion de cette journée a été unanime: afin de bénéficier d’une collaboration, des efforts réciproques sont nécessaires, notamment au niveau du partage de la connaissance et de l’expertise.

Laisser un commentaire